Vision par ordinateur en Midi-Pyrénées

Offres de thèses de vision par ordinateur en Midi-Pyrénées

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Descriptions des thèses

Référence de l'offre : T0018
Titre : contrôle non destructif 3D
Contacts : Olivier AUBRETON, olivier[p]aubreton[a]u-bourgogne[p]fr
Laboratoire de recherche : Laboratoire d'Electronique et d'Informatique de l'Image
Lieu : Le Creusot, Bourgogne
Date de début : 01/09/2013
Durée : 3 ans
Description :

D'une façon générale dans l'industrie, lors de la fabrication, l'assemblage ou l'utilisation de pièces industrielles, des défauts sont susceptibles d'apparaître et peuvent engendrer de graves conséquences. Les essais non destructifs permettent, entre autres, d'anticiper ce genre de problèmes. Les matériaux composites sont particulièrement sujets à l'apparition de défauts de structure : fissuration, délaminage, présence d'eau, porosité, défauts de collage... Afin de détecter au plus tôt leur présence de nombreuses techniques de Contrôle Non Destructif (CND) ont été développées en fonction du type de matériau ou du type de défaut. et les résultats escomptés sont différents (avec ou sans contact, défauts internes ou surfaciques, contrôle de la nature du matériau, de sa composition interne...) [1].

Dans le cas de la thermographie active, une sollicitation externe induit une excitation de la matière et l'émission de chaleur qui en résulte est mesurée. L'évolution temporelle de cet échauffement permet de détecter la présence de défauts internes au matériau. La littérature relative à ce sujet est assez vaste et les approches se partagent en quelques familles [2] : thermographie lock-in, thermographie pulsée, Laser US, Flying Spot Laser.

Une méthode typique de thermographie active par excitation optique ponctuelle telle que la « photothermal radiometry » nécessite le balayage de l'échantillon par un laser selon une incidence normale à la surface. À partir d'une connaissance préalable du comportement radiatif des matériaux à inspecter, il a été démontré sur des métaux que des fissures rectangulaires peuvent être classées en fonction de leurs dimensions [3]. L'estimation de la profondeur reste fortement liée à la planéité ainsi qu'à l'orientation de la surface par rapport à l'impact de la source d'excitation. Une mesure quantitative absolue de la profondeur et des dimensions des défauts est donc très difficile dans ces conditions sans connaissance à priori de la topographie 3D de la surface.

Une numérisation tridimensionnelle préalable est une voie envisageable afin d'optimiser le positionnement du système et/ou de corriger le résultat de mesure obtenu par thermographie active. Mais cela nécessite le couplage de deux technologies très différentes (un scanner 3d et un système de thermographie active) et une mise en correspondance délicate entre les résultats issus des deux systèmes [4] [5].

L'équipe creusotine du laboratoire Le2i s'intéresse depuis une dizaine d'années à la numérisation 3D sans contact de surfaces non coopératives telles que celles d'objets spéculaires ou transparents.. Plusieurs approches ont pu ainsi être proposées : polarimétrie, shape from UV et Scanning From Heating (SFH). Cette dernière technique repose sur un principe de triangulation active par acquisition d'images infrarouges après une excitation locale de la surface à numériser. Bien que la finalité soit actuellement différente, elle présente certaines similarités, principalement dans sa configuration matérielle, avec les techniques de contrôle non destructif par thermographie active.

Cette invention a fait l'objet d'un brevet [6] et a permis de lever le verrou technologique portant sur la numérisation de surfaces transparentes [7] et de surfaces spéculaires [8] à travers le projet européen 3DSCAN, labellisé Eureka. Ces travaux ont notamment démontré la polyvalence de la méthode sur des verres et sur des surfaces métalliques de rugosité variable [9]. Sur la base des résultats obtenus à l'issue de ces essais, la faisabilité de la méthode a pu être validée sur des matériaux composites, plastiques ou céramiques.

D'ores et déjà, quelques observations préliminaires ont pu être réalisées, permettant d'extraire des informations autres que la surface 3D, telles que des caractéristiques liées à la structure interne du matériau. Les mesures mettent en évidence l'anisotropie de la diffusivité thermique, propriété caractéristique des matériaux composites.

Cette thèse s'inscrit donc dans la poursuite des travaux initiés à la fin du projet 3DSCAN. Plus particulièrement, nous nous intéresserons à la caractérisation de la structure interne d'un matériaux opaque (ou semi transparent dans le domaine de sensibilité spectrale du système d'acquisition), à partir des données infrarouge fournies par le prototype existant. L'objectif à terme est de proposer une évolution des techniques de thermographie active, basée sur l'approche SfH, et s'affranchissant des problématiques liées à la géométrie 3D de l'objet à analyser.

Références

[1] G. Framezelle, F. Lepiller, J. Hatsch, and S. Remond, "Contrôle non destructif de structures composites pour l'aéronautique", in Journées Cofrend, Dunkerque, 2011.
[2] X. Maldague, Theory & practice of infrared technology for nondestructive testing, Lavoisier, Ed., 2001.
[3] J.L. Bodnar and M. Egée, "Wear Crack characterization by photothermal radiometry", WEAR, vol. 196, pp. 54-59, August 1996.
[4] Beata Oswald-Tranta and Paul O'Leary, "Fusion of geometric and thermographic data for automated defect detection", Journal of Electronic Imaging, vol. 21, no. 2, May 2012.
[5] Moulay A. akhloufi and Benjamin Verney, "Fusion Framework for 3D Inspection and Thermal NDT", SAE 2013 AeroTech Congress & Exhibition, septembre 2012.
[6] G. Eren et al., "Scanner 3D", Patent n° WO2010070383 (A1), June 24, 2010.
[7] G. Eren, "3D Scanning of Transparent objects", Université de Bourgogne - Sabancı Universitesi, Thèse de doctorat, Septembre 2010.
[8] A. Bajard, "Numérisation 3D de surfaces métalliques spéculaires par imagerie infrarouge", Université de Bourgogne, Le Creusot, Thèse de doctorat 2012.
[9] A. Bajard et al., "Three-dimensional scanning of specular and diffuse metallic surfaces using an infrared technique", Optical Engineering, vol. 51, no. 063603, Juin 2012.
[10] O. Aubreton, A. Bajard, B. Verney, and F. Truchetet, "Infrared system for 3D scanning of metallic surfaces", Machine Vision and Applications, no. DOI : 10.1007/s00138-013-0487-z, March 2013.

Site Web : http://www.le2i.cnrs.fr/These-Controle-Non-Destructif-3D
Profil et prérequis : le doctorant recruté aura une formation et/ou des compétences dans l'un ou plusieurs des domaines suivants : imagerie, optique, traitement des images, physique, laser, matériaux, mathématiques appliquées.
Informations complémentaires :

Cette thèse est financée par le Conseil Régional de Bourgogne, dans le cadre de son dispositif « Jeunes Chercheurs Entrepreneurs ».

L'objectif de ce mode de financement est que la thèse puisse déboucher sur la création d'une activité au sein d'une entreprise. C'est la raison pour laquelle, le doctorant sera parrainé par l'entreprise Noomeo (http://www.noomeo.eu).

Via son pôle d'activité Noomeo Systems, l'entreprise Noomeo développe des solutions de contrôle de pièces industrielles, en particulier dans le secteur aéronautique. Dans ce cadre Noomeo cherche en permanence à faire évoluer sa gamme de systèmes portables. L'ambition est aujourd'hui d'aller vers des solutions dites non conventionnelles et, dans ce but, de mettre en place un partenariat intime avec le laboratoire Le2i en implantant une cellule R&D de l'entreprise en Bourgogne.

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Référence de l'offre : T0017
Titre : détection des changements à partir de photographies
Contact : Alain CROUZIL, crouzil[a]irit[p]fr
Description :

Nous recherchons de toute urgence (avant le 13 mai 2011) des candidats pour une thèse qui commencera en septembre ou en octobre 2011 et dont le descriptif se trouve ici : http://www.edmitt.ups-tlse.fr/theses/detailSujet.php?idSujet=231.

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Référence de l'offre : T0016
Titre : partage de contrôle entre planificateur automatique et opérateur en situation d'immersion : application au cas des stratégies de mouvements au contact
Contacts : Philippe FILLATREAU, philippe[p]fillatreau[a]enit[p]fr et Jean-Yves FOURQUET, fourquet[a]enit[p]fr
Laboratoire de recherche : Laboratoire Génie de Production (LGP UPRES EA n° 1905) - École Nationale d'Ingénieurs de Tarbes
Équipe d'accueil : Équipe « Décision et Interaction Dynamiques pour les Systèmes » (DIDS)
Lieu : Tarbes
Date de début : 01/10/2011
Durée : 3 ans
Rémunération : Allocation Ministère (Contrat Doctoral)
Description :

Thèse en Réalité Virtuelle : partage de contrôle entre planificateur automatique et opérateur en situation d'immersion : application au cas des stratégies de mouvements au contact

Contexte

Dans le domaine de la simulation de processus, on s'intéresse au positionnement relatif ou au mouvement d'objets et de ressources : machines, robots, humains qui les manipulent. C'est le cas notamment de scénarios dans le PLM (Product Lifecycle Management : étapes de montage ou maintenance, par exemple), la robotique mobile d'intervention en milieu hostile ou la coordination de véhicules automatiques. Tous ces scénarios impliquent naturellement une étape dont l'objectif est : trouver un chemin, une trajectoire, un mouvement pour montrer la faisabilité de scénarios, pré-calculer ce que sera l'exécution d'une tâche.

Historiquement, cette question a donné lieu dans un premier temps, à partir des années 80, au développement de méthodes de planification automatique de mouvements au sein de la communauté robotique [1]. Le verrou principal est lié à la complexité des données 2D puis 3D qui représentent les objets et leur environnement. Les principales approches se sont appuyées sur les différentes façons de caractériser l'espace libre, par des méthodes cartographiques (pavage régulier ou non, exact polyédrique ou approché), ou topologiques par la recherche d'une composante connexe parcourable.
Ces méthodes ont évolué. De démarches déterministes et basées sur des cartographies exactes, elles ont abouti aujourd'hui à des familles de recherche probabiliste de graphes parcourant l'espace libre : ces dernières familles de méthodes font le pari initial d'un jet équiprobable de points admissibles puis l'adaptent à la situation étudiée au moyen d'heuristiques qui guident ce jet de points.
Parmi les sources de complexité et les difficultés théoriques qui demeurent à résoudre, on peut distinguer :

  1. la planification des mouvements de l'humain qui demeure un verrou scientifique essentiel : en effet, on ne sait pas aujourd'hui caractériser un mouvement humain réaliste.
  2. le caractère aveugle des méthodes probabilistes : les variations autour du principe d'exploration uniforme (équiprobabilité du jet de points) qui constitue le fondement de ces méthodes ne permet pas de hiérarchiser, diriger efficacement les recherches. Le compromis entre exploration aveugle et utilisation des propriétés des objets reste à construire.

Depuis une dizaine d'années, l'évolution des périphériques sensori-moteurs, de leur couplage à des contenus 3D, l'émergence de la Réalité Virtuelle (RV), permettent de placer un utilisateur dans une scène et d'agir en temps-réel sur les objets de la scène, en particulier en les mettant en mouvement et en détectant les collisions. C'est l'immersion en réalité virtuelle.
Ces apports constituent un renouvellement des moyens qui peuvent prétendre répondre au questionnement initial : trouver un chemin et simuler les processus de manière réaliste. Ils permettent d'envisager de répondre à deux difficultés essentielles rencontrées par la simulation et la planification automatique traditionnelle :

  • la présence insuffisante de l'humain dans les simulations : en effet, il n'est plus nécessaire de modéliser le mouvement humain, on peut jouer la scène et ce modèle est implicite.
  • la nécessité de faire appel à l'expertise humaine pour contrôler la planification : le retour sensori-moteur permet d'agir de manière similaire à ce qui est possible en environnement réel. L'humain se localise et sait construire des stratégies de navigation. Il évalue la proximité d'un objet et ressent les contacts.

Cependant, ces outils ne rendent pas complètement obsolètes les techniques de planification et de guidage. Au contraire, dans des situations complexes ou d'apprentissage, il est nécessaire de montrer des pistes ou de guider sur des trajectoires, de tenir compte de l'encombrement morphologique de l'opérateur. A contrario, il est aussi nécessaire de permettre à l'humain en immersion de s'écarter des solutions proposées. Il est donc intéressant d'étudier les apports conjoints des deux approches.

Dans notre laboratoire, une première démarche originale [2] a été menée pour associer des moyens de planification automatique à une simulation interactive afin de mettre en œuvre une coopération planificateur/humain. Celle-ci s'est appuyée sur :

  • des méthodes et outils d'immersion en RV, notamment haptiques et de visualisation 3D,
  • une re-formulation et intégration de techniques de planification probabilistes à base de RRT (Rapidly-exploring Random Tree) d'optimisation heuristique en position (Algo A*) et de pré-cartographie (octree).

Cette première expérience a permis :

  • au delà de l'originalité de l'approche, de montrer l'intérêt de la démarche collaborative entre planificateur automatique et humain en immersion ;
  • de révéler les pistes d'amélioration dans ce contexte nouveau.

Travail proposé

La piste la plus prometteuse concerne les stratégies de génération de mouvements qui utilisent le contact. Les points clefs du questionnement concerneront :

  • la codification des stratégies de planification faisables au contact et à proximité du contact : les planificateurs automatiques construisent un graphe caractérisant une solution dans l'espace libre, donc hors du contact. Les stratégies humaines utilisent les retours sensoriels (sens du toucher, contact, effort). L'information de distance et d'effort est utilisée pour les insertions difficiles, les passages étroits, pour guider le déplacement relatif entre deux objets. Pour cette raison, il est nécessaire de dépasser l'approche classique de la planification géométrique, naturellement privée de l'information fournie par le contact, pour fournir des solutions utilisant les stratégies humaines de mouvement au contact. Ceci passe par la définition de modèles d'objets hiérarchiques, dotés de propriétés relatives au mouvement (surface de glissement, par exemple), la mise en œuvre de chemins permettant un déplacement assisté par le contact, l'utilisation de la structure des objets pour choisir des modes de déplacement ou accélérer la détection de collision.
  • la prise en compte de l'humain :
    • de sa morphologie pour les tâches qui requièrent la navigation des objets et de tout ou partie du corps humain. Le retour haptique n'est fourni qu'au niveau des mains. Il faut pouvoir indiquer/planifier/vérifier le cheminement d'un bras, d'une partie du corps pour des tâches par exemple de maintenance, s'inspirer de « motifs » de postures et mouvements humains pour guider la planification [3].
    • des stratégies de prises/saisies d'objets en manipulation humaine : passer du déplacement de l'objet à : comment manipuler ou « manuporter » cet objet ?
  • les stratégies de collaboration (partage de contrôle [5][6]) entre planificateur, guidage et opérateur humain :
      en planification automatique, on cherche en général un chemin complet. Ici, on détournera certaines briques de la recherche de chemins pour fournir une planification partielle, des pistes, des morceaux faisables laissant à la charge de l'opérateur la vérification de ces pistes, la connexion de ces morceaux faisables dans les situations difficiles, l'initiative d'une relance du planificateur [4].
    • concernant le guidage : le planificateur fournira des informations, par retour visuo-haptique au minimum. L'objet de ce point est d'établir un mode de communication bi-directionnel efficace et d'aller au delà des solutions de guidage haptique local développées dans [2].

Ce travail se situe dans une approche amont dont les applications peuvent être diverses, tant les stratégies de recherche d'un mouvement faisable sont nombreuses dans les domaines industriels ou de la santé, par exemple.

Références

[1] H. Choset, K.M. Lynch, S. Hutchinson, G. Kantor, W. Burgard, L.E. Kavraki and S. Thrun, Principles of Robot Motion - Theory, Algorithms, and Implementations, MIT Press, 2005.
[2] N. Ladeveze, J-Y. Fourquet , B. Puel , Interactive Path Planning for Haptic Assistance in assembly tasks, Computer and Graphics, 34(1), pages 17-25, février 2010.
[3] K. Yamane, Y. Yamaguchi and Y. Nakamura. Human motion database with a binary tree and node transition graphs, Autonomous Robots, 30(1), pages 87-98, Janvier 2011.
[4] D. Flavigné, M. Taix, E. Ferré. Interactive Motion Planning for Assembly tasks . IEEE International Symposium on Robot and Human Interactive Communication (Ro-Man 2009), pages 430-435, Japon, 2009.
[5] Y. Li, V. Patoglu and M. K. O‚Malley. Shared Control for Training in Virtual Environments: Learning Through Demonstration? Proceedings of EuroHaptics, 2006.
[6] G. Srimathveeravalli, V. Gourishankar and T. Kesavadas, Comparative Study: Virtual Fixtures and Shared Control for Rehabilitation of Fine Motor Skills, World Haptics Conference, pages 304-309, 2007.

Site Web : http://www.enit.fr/sr/172/index.php
Profil et prérequis : titulaire Master ou Ingénieur Robotique, Réalité Virtuelle, Infographie, Vision, Automatique.
Mots clés : robotique, scénarios interactifs, planification automatique, haptique, partage de contrôle, humain virtuel.
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Référence de l'offre : T0015
Titre : thèse ou post-doc en « computer vision » au LASMEA
Contacts : Youcef MEZOUAR, Youcef[p]Mezouar[a]lasmea[p]univ-bpclermont[p]fr et Sabine DELAITRE, sabine[p]delaitre[a]univ-bpclermont[p]fr
Laboratoire de recherche : LASMEA
Groupe d'accueil : GRAVIR
Lieu : Clermont-Ferrand
Date de début : 01/12/2010
Date limite de candidature : 10/12/2010
Durée : 1 an à 3 ans
Rémunération : selon poste et expérience
Description :
PhD or Post-doc Positions at the LASMEA Lab, joint unit CNRS and University of Blaise Pascal, (Clermont-Ferrand, France)

Two positions are available to conduct and lead research in vision/mobile robotics (sensors modelling, tools for visual perception, visual SLAM) in the framework of the European project SEAMOVES (SENSOR ENABLING AUTONOMOUS MOTION BY OPTIMIZED VISUAL ENVIRONMENT SENSING).

The main objectives will be to propose new algorithms and strategies for visual SLAM using a new kind of integrated smart camera providing panoramic images.

Salary will depend on the candidate experience.
To apply, please send CV and relevant publications.
The post-doc position will be open for 12 months. Extension to 36 months is possible.

For further information, please contact:

Site Web : http://wwwlasmea.univ-bpclermont.fr/
Profil et prérequis : good mathematical background, computer vision and/or SLAM, programming (C++, Matlab).
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Référence de l'offre : T0014
Titre : analyse d'images/reconnaissance de formes/vision 3D
Contacts : Thierry SIMON, thierry[p]simon[a]univ-tlse2[p]fr et Jean-José ORTEU, jean-jose[p]orteu[a]mines-albi[p]fr
Description :

Jean-José Orteu (EMAC Albi) et Thierry Simon (IUT Figeac) recherchent de toute urgence un candidat pour démarrer immédiatement (courant mars) une thèse en analyse d'images/reconnaissance de formes/vision 3D, en collaboration entre l'IUT de Figeac et l'EMAC (Albi).

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Référence de l'offre : T0011
Date limite de candidature : 01/10/2008
Titre : reconstruction tridimensionnelle pour la sécurité de l'usinage grande vitesse
Contact : Thierry SIMON, thierry[p]simon[a]univ-tlse2[p]fr
Organisme : IUT de FIGEAC
Équipe d'accueil : ERT 66
Lieu : FIGEAC
Date de début : 01/10/2008
Durée : 3 ans
Rémunération : 83700 (brut pour 3 ans)
Description :

Ce projet s'inscrit dans la thématique portée par l'ERT 66 « Moyens d'usinage grande vitesse du titane » qui s'inscrit elle-même dans le projet MASTERS labellisé par le pôle de compétitivité AESE. Ce projet est soutenu scientifiquement par le CROMeP de l'École des Mines Albi-Carmaux.
Lors de la mise au point de programmes d'usinage, le spécialiste exploite le fichier d'instructions de commande numérique issu de la FAO. L'optimisation de la coupe entraîne des modifications de trajectoires, réalisées directement dans la commande numérique, parfois en conflit avec l'environnement de l'enceinte d'usinage ou du montage d'usinage. Dans le cas idéal, rarement rencontré quand le nombre de type de pièces dépasse une dizaine (PME de l'aéronautique), l'optimisateur humain reconstruit sous informatique l'ensemble de l'environnement du brut à usiner. Une vérification de trajectoire est alors opérée validant les différents choix de l'opérateur. Cette méthodologie couteuse en temps est rarement mise en place. Dans le cadre de l'UGV les conflits peuvent provoquer des incidents graves, remettant en cause l'intégrité du matériel, entraînant des coûts de réparation suffisamment élevés pour conduire de nombreuses PME de la Mechanic Vallée à ne pas investir dans ce type de machine.
Nous proposons de mener des recherches afin de proposer un système de reconstruction tridimensionnelle de montage d'usinage pour assurer la sécurité de la machine UGV lors des phases de mise au point. Cette reconstruction automatique communiquera avec les logiciels de vérification de trajectoires validant rapidement la stratégie d'usinage. Le système devra être peu couteux (quelques milliers d'euros) et délivrer l'information rapidement (moins de 30s) avec suffisamment de précision (selon la phase). Facilté d'utilisation, coût faible, rapidité et précision font de ce sujet un challenge intéressant.
Dans ce cadre, il semble qu'une approche sans contact, par caméra soit la plus adaptée. Le doctorant procédera dans un premier temps à une évaluation des techniques et systèmes existants. Un état de l'art sera produit comportant les temps de traitement, la précision et les coûts. Parmi les techniques testées, le doctorant évaluera tout particulièrement une méthode exploitant le flou optique comme information de profondeur. En effet l'information de profondeur portée par les discontinuités de luminance et chrominance que constituent les contours ou les textures peut être extraite à partir de deux images acquises d'un même point de vue, avec les mêmes paramètres du système optique, seule l'ouverture est différente. Le flou mesuré et étalonné dans une phase de calibration donne rapidement une information de profondeur, distance entre la caméra et les éléments de la scène. Une évolution vers l'exploitation d'une seule image couleur, le flou optique dépendant de la fréquence, sera la suite logique de la première méthode.
Dans un deuxième temps, une méthode devra être proposée, regroupant les avantages des méthodes existantes, pour atteindre les objectifs.
Le cœur du travail du doctorant sera le choix des conditions d'acquisitions d'images, pour obtenir des mesures dans des conditions de métrologie, et la mise en œuvre d'algorithmes originaux de traitement des images pour l'extraction de l'information tridimensionnelle.

Profil et prérequis : Master informatique, robotique, traitement du signal image.
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Référence de l'offre : T0009
Date limite de candidature : 30/08/2007
Titre : mesure couplée de températures et de déformations à chaud par caméras CCD
Contact : Jean-José ORTEU, Jean-Jose[p]Orteu[a]enstimac[p]fr
Organisme : École des Mines d'Albi
Équipe d'accueil : CROMeP/MODT
Lieu : Albi
Date de début : 01/10/2007
Durée : 3 ans
Description :

La thèse se déroulera dans l'axe « Mesures Optiques Dimensionnelles et Thermiques » du CROMeP au sein de l'École des Mines d'Albi : http://www.enstimac.fr/recherche/cromep/axes/mesure_des_sollicita/

Détail du sujet disponible à l'adresse : http://www.enstimac.fr/recherche/cromep/offres-postes

Lettre de motivation + CV à adresser à jean-jose[p]orteu[a]enstimac[p]fr avant le 15 juin 2007 (jury d'audition prévu fin juin à Albi).

Site Web : http://www.enstimac.fr/
Profil et prérequis : mesures physiques, optique, analyse d'images, techniques instrumentales, métrologie thermique, connaissances en transfert de chaleur et en mécanique expérimentale du solide
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Référence de l'offre : T0006
Titre : analyse de corpus vidéos en langue des signes
Contact : Christophe COLLET, collet[a]irit[p]fr
École doctorale : EDIT (École Doctorale d'Informatique et Télécommunications)
Établissement de rattachement du doctorant : UPS (Université Paul Sabatier)
Laboratoire de recherche : IRIT (Institut de Recherche en Informatique de Toulouse)
Équipe d'accueil : TCI (Traitement et Compréhension d'Images)
Lieu : Toulouse
Date de début : 01/09/2007
Durée : 3 ans
Description :

Cette thèse se situe dans le cadre de la communication visuo-gestuelle et plus particulièrement de la communication en langue des signes. Le sujet porte sur l'analyse d'énoncés en langue des signes (LS) acquis par un système de vision.
La langue des signes met en jeu différents composants du corps, les gestes des mains et des bras, les mouvements du buste (rotations, haussement des épaules), les hochements de tête, les expressions du visage et la direction du regard.

Plusieurs travaux ont été menés dans l'équipe sur la détection et le suivi des mains et du visage, sur la détermination de la posture du corps, sur la reconnaissance de certains gestes (pointages) à partir de leur signature articulaire et sur la description des expressions du visage. Des mesures sur l'évolution de ces composants permettent de détecter des événements caractérisés par des valeurs particulières de ces vecteurs de mesures.
D'autre travaux ont porté sur une modélisation linguistique de la LS et en particulier sur la modélisation de l'espace de signation et sur sa construction.

L'objectif de cette thèse est d'automatiser l'analyse des vidéos en LS. Il s'agit donc :

  • d'étudier une modélisation intégrant la description du comportement des différents composants corporels. Cette description utilisera donc un espace commun de représentation et un référentiel temporel commun ;
  • de proposer une architecture permettant de segmenter la vidéo, de détecter des événements visuels significatifs et d'analyser les gestes, les expressions et les attitudes d'un locuteur en LS, en termes compatibles avec les modèles linguistiques de la LS.

Cette recherche ne suppose pas une connaissance préalable de la LS, mais une sensibilisation à cette langue pourra être proposée au candidat.

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